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13/03/2019 - Le scoutisme a contribué à sauver notre ancien commissaire général


Jean-Paul Béchu, commissaire général des Scouts Unitaires de France de 2009 à 2013, sort aujourd’hui Une revanche sur la vie (*). Dans ce témoignage très émouvant, il raconte son destin tout tracé de « mauvais garçon » qu’il a fait dévier en réussissant sur tous les plans : humain, familial et professionnel. Dieu a notamment utilisé le scoutisme pour le faire grandir et Jean-Paul Béchu a beaucoup rendu en prenant des responsabilités chez les SUF pendant une dizaine d’années.

(*) Editions Artège, 16,9€ - disponible sur la Malle SUF

Lorsqu’il évoque sa première sortie de louveteau, Jean-Paul Béchu, ancien commissaire général des SUF (de 2009 à 2013) écrit : « à la minute même, j’ai aimé le scoutisme ». Ces lignes se trouvent dans son témoignage qui sort aujourd’hui en librairie : Une revanche sur la vie. Dans ce livre très émouvant, il raconte son parcours personnel. Tout avait mal commencé : enfant abandonné, placé, finalement adopté mais considéré comme « un bon à rien » promis à la délinquance, il a réussi professionnellement, humainement et familialement.

Et cette réussite, il la doit en partie au scoutisme qui, pendant son enfance a été « une autre tribu », le lieu où « j’ai la conviction qu’avec l’uniforme sur le dos je suis appelé à faire le bien. » Pendant ses années de louveteau, il rencontre Dieu. Les paroles de bénédiction de l’aumônier lors du cérémonial de la promesse : « me font l’effet d’un seau d’eau glacé sur la tête, tant elles me saisissent. Mon grand jeu de piste sur les traces du Christ commence véritablement ce jour-là.» 


Jean-Paul Béchu aux Journées nationales de 2012


Jean-Paul Béchu aujourd'hui

Plus tard, Jean-Paul Béchu et sa femme, Sandrine, mettent leurs enfants au groupe SUF St Aubin à Angers.  Ils acceptent de devenir chefs de groupe à la demande des chefs et cheftaines au début des années 2000. Ce sont ces derniers, leur moteur principal. « Ils ont la fougue de leur âge, une vingtaine d’années en moyenne, et leur générosité est immense. Nous allons tâcher de les aider le mieux possible en essayant d’être toujours attentifs à chacun. » Durant cette aventure de chef de groupe – responsable d’un groupe d’une centaine d’enfants et d’une vingtaine d’encadrants - puis de délégué régional – représentant du commissaire général auprès d’une dizaine de groupes - et enfin de commissaire général – responsable de la diffusion de la pédagogie au niveau national - Dieu saisit Jean-Paul plusieurs fois. En particulier lors d’une messe scoute où il est submergé par la présence de Dieu. « Une évidence surgit en moi : le scoutisme est une œuvre de Dieu et, manifestement, le Seigneur m’appelle à y consacrer beaucoup de mon temps libre ! » Tout au long de leur engagement, de chefs de groupe à Commissaire général, Jean-Paul et Sandrine ont été porté par leur souhait d’accompagner au mieux les jeunes chefs. « Les jeunes nous montrent le chemin à suivre et bousculent nos certitudes. Grâce à leur enthousiasme communicatif, je prends la résolution chaque matin d’accomplir de nouveaux progrès. ». Il est particulièrement sensible à la spécificité du mouvement SUF où « une cinquantaine de chefs et cheftaines âgés de 20 à 28 ans, pleins d’enthousiasme et de générosité sont responsables de la pédagogie dans les trois tranches d’âge que compte le mouvement et de la formation des jeunes. »

Depuis cette belle aventure SUF, Jean-Paul et Sandrine ont créé Esperancia, un fond de dotation au service de la petite enfance, l’éducation et la réinsertion, pour continuer à se consacrer au service des autres.